Saint Germain des Pres

Balade du 31 janvier 2014  autour de St Germain des Prés

   Rendez vous devant le parvis de l’abbatiale. Certains sont surtout intéressés par  les « Deux Magots » en face !

Donc visite intérieur extérieur (le plus vieux clocher de Paris) de St Germain, quelques restes du cloître dans le square, puis ce qu’il reste du palais abbatial, belle façade en briques et pierres, une des premières de ce type en France. La charmante et si romantique petite place de Fustenberg avec la visite de la demeure atelier de Delacroix. L’exposition fait découvrir un autre Delacroix, plus intime.

     Puis promenade dans les rues autour de l’église : la tortueuse rue Cardinale et ses ferronneries, la rue de l’Echaudé qui porte ce nom car la maison du coin a (vaguement) la forme de ce  gâteau parisien, la rue de la petite boucherie où les bouchers dépendants de l’abbaye tuaient les bêtes, la rue Bourbon le Château et sa maison puits.

La rue de Buci : où furent construits les premiers immeubles de rapports parisiens au XVIIIème siècle (6 étages). Au 12 se trouvait l’Opéra comique, au 10 a vécu Apollinaire, au 4 le fameux café Crébillon. Le carrefour de Buci marque la limite entre St Germain des prés et le quartier latin. Là se trouvait la potence et le carcan, lieux de justice dépendants de l’abbaye.

Par le boulevard St Germain nous rejoignons  la cour du commerce St André des Arts construite sur le tracé de l’enceinte de Philippe Auguste dont il reste une tour à l’intérieur d’un restaurant. Marat y avait son imprimerie, Guillotin  essaya sa machine sur des moutons. Et bien sûr Le Procope qui garde le souvenir des philosophes des Lumières, des révolutionnaires et de nos écrivains romantiques. Nous sortons par les trois paisibles petites cours de Rohan. Dans la rue Hautefeuille nous passons devant le bel hôtel des abbés de Fécamp (encore des abbés) et après la place St André des Arts, nous empruntons la rue St André des Arts avec ses très beaux hôtels particuliers.

Retour au carrefour de Buci, la rue Mazarine conduit à l’institut fondé par Mazarin . Quelques lieux, Au 2, la maison abrita l’ancêtre de l’Opéra où Lulli officia et la troupe de Molière après sa mort. Au 28 Champollion déchiffra les hiéroglyphes. Au 12 Molière installa l’illustre Théâtre son premier théâtre.

Un peu plus loin derrière le quai de Conti et l’institut, les très vieilles rues de Nevers et de Nesle gardent le souvenir  tragique de la tour de Nesle mais surtout le tracé presque intact du Paris du Moyen Age .

Retour vers le boulevard St Germain par la rue de l’Ancienne Comédie avec toutes les belles façades du XVIIe et XVIIIe siècle dont celle du Procope. C’est du Procope que partit  l’attaque des Tuileries et là que fut porté pour la première fois le bonnet Phrygien. En face, au 14 on retrouve Molière, la comédie française s’y installa dans un ancien jeu de paume.

Au-delà du Bd St Germain, toujours par les rues anciennes nous rejoignons St Sulpice ancienne paroisse des paysans de St Germain des prés où nous retrouvons Delacroix dont les peintures murales décorent la Chapelle des St Anges et admirons aussi le rarissime  « Gnomon ».

Miracle : Guy a perdu son chapeau dans l’église mais l’a récupéré le lendemain dans la sacristie. Depuis il est béni (le chapeau)

PS – Ces lieux « chargés d’histoire » n’attirèrent pas à eux seuls les regards, les belles et très chics boutiques eurent aussi  leur succès.