Forum des Halles le 10 avril 2018

Rendez vous devant l’emblématique Pied de Cochon.

D’abord, la toute petit rue Sauvel bordée d’immeubles du XVIIIéme s. aux belles ferronneries pour aller à la fontaine du Trahoir dessinée par Jean Goujon. Sur la place du Trahoir les serviteurs malhonnêtes avaient les oreilles coupées. Une potence y était également dressée d’où le nom de la rue toute proche, rue de l’Arbre sec. Pour éviter la

foule assistant au spectacle, la place fut supprimée et remplacée par cette fontaine.

Nous revenons sur nos pas pour rejoindre le forum des Halles dont le jardin est toujours en cours d’élaboration et voir la Canopée qui recouvre le centre commercial.  La Canopée des architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti fit couler beaucoup d’encre. Chacun a son avis.

Devant ST Eustache la statue de Henri de Miller » Écoute  » est censée représenter l’écoute des bruits de la ville.

Visite de ST Eustache. Les styles gothique et renaissance y sont mêlés, beau cadran solaire. L’église possède de nombreuses œuvres d’art comme la vierge à l’enfant de Pigalle ou le tableau de Simon Vouet. La plus surprenante est le très moderne triptyque représentant la vie du Christ, de Keith Harring

On peut évoquer également les nombreuses personnalités qui y ont été baptisées comme Madame de Pompadour, qui y ont fait leur communion comme Louis XIV ou y ont eu leurs obsèques comme Rameau.

On contourne la façade et prenons la rue du Jour où se trouve le bel hôtel des abbés de Royaumont.

Le quartier Montorgueil offre un bel ensemble d’hôtels particuliers des XVIIéme et XVIIIéme siècle principalement dans la rue du même nom. On peut y voir encore la célèbre enseigne » A la Reine de Hongrie », la ,boutique du pâtissier Stohrer venu avec la reine Marie Leczinska, célèbre pour ses puits d’amour, les très anciens restaurants l’Escargot et le Cancale…

Rue Tiquetone, petit arrêt devant l’épicerie fine G.Detout!

La rue Marie Stuart(toujours belles maisons XVIIIème) nous amène au passage du Grand Cerf où étaient installées les messageries royales jusqu’à la Révolution. Maintenant couvert,il abrite d’originales boutiques aux façades de bois.

Au coin de la rue Dussoubs Goldoni a rendu l’âme.

La Tour Jean sans peur rue Etienne Marcel est un des derniers vestiges moyenageux de Paris. C’est tout ce qu’il reste de l’hôtel des Ducs de Bourgogne. Dommage, on ne peut la visiter qu’à partir du mercredi et nous sommes mardi!

Sur un pan de mur, rue Rambuteau, la grande fresque de Fabio Rieti(, l’homme qui marche, vient d’être restaurée.

Nous continuons par la rue St Denis, toujours de belles maisons anciennes, c’est une promenade où il faut lever le nez). Visite de ST Gilles St Le., Cette église gothique abrite les reliques de st Hélène mais les sources ne sont pas sûres. C’est aussi l’église capitulaire des chevaliers du St Sépulcre

La rue de la Grande Truanderie rappelle que là se tenait la Cour des Miracles.

Retour au forum des Halles jusqu’à la Fontaine des Innocents et les nymphes de Jean Goujon. A cet emplacement se trouvait le plus vieux cimetière de Paris supprimé en 1786 car les ossements tombaient dans les caves toutes proches.

A ce moment Marie José nous quitte pour aller voir comment se porte Jacques.

Après les arcades, la rue de la Ferronnerie où comme son nom l’indique se trouvaient les marchands de fer, possède la plus grande façade classique de Paris. C’est là aussi que fut assassiné Henri IV.

Nous continuons rue des Lombards qui abritaient les usuriers, rue Quimcanpoix où fut installée la première banque royale émettant des billets.

Visite de st Méry paroisse des usuriers lombards rue de la Verrerie encore enchâssée dans les maisons ( gothique flamboyant, beaux vitraux, poutre de gloire…)

Là, nous perdons Jean Yves. Était il enfermé dans l’église? Non, ne nous trouvant plus il s’était réfugié sous l’abri du 72.

Au flan de St Méry, la fontaine de la place Stravinski est animée des sculptures de Niki de st Phalle et de Tinguely représentent les opéras l’Oiseau de feu et le Sacre du printemps. Malheureusement la fontaine ne fonctionne plus.

Rue des Juges Consuls, il reste toujours la maison où étaient jugés les litiges commerciaux.

Nous retrouvons à l’hôtel de ville, arrêt du 72, sagement assis Jean Charles et Jean Yves.

Notre petite troupe, certes un peu indisciplinée, a tout de même tout suivi. Bravo à nos légers éclopés, Jean Charles, Jean Yves et Guy qui ont bien marché.

Il est temps de se réconforter à Boulogne. Marie José et Jacques nous manquent fort.