L’art urbain dans le 13ème arrondissement et le quartier chinois.
Le maire PS du 13ème, Jérôme Coumet a métamorphosé son arrondissement. Contaminé par son ami Mehdi Ben Cheikh, directeur de la galerie Itinérance dans le 13ème, il vit avec le virus du street art. Le boulevard Vincent Auriol est devenu un musée à ciel ouvert pour les voyageurs du métro aérien et les habitants du quartier.
On connaissait déjà depuis les années 80 les graphes de La Butte aux Cailles. Il s’agit ici d’œuvres gigantesques. Si les plus petites font moins de 10m², les plus grandes frôlent les 500m² ! Il y en a une bonne cinquantaine dans l’arrondissement et le mouvement s’amplifie. Les plus anciennes ont moins de 10 ans et les demandes auprès de la Mairie sont très nombreuses. Le mouvement a pris de l’ampleur il y a cinq ans. En 2013, la Mairie et la Galerie Itinérance ont confié aux street artistes la Tour 13, un immeuble de 9 étages promis à la destruction. L’exposition a ensuite attiré les foules pendant un mois avec un succès mondial.
Le développement de ce musée ne coûte rien au contribuable. La Galerie s’occupe des artistes, les bailleurs sociaux procurent les nacelles et une grande enseigne de bricolage offre la peinture. Pour éviter un monopole désormais trop visible, la Mairie a appelé dans le 13ème la Galerie Mathgoth pour développer l’art urbain.
Depuis quelques temps, la Mairie procède à l’éclairage des fresques et les tours operators ont inscrit le parcours dans leurs programmes.
Le « triangle chinois » se situe entre les avenues d’ Ivry et de Choisy bordées par le boulevard Masséna. Mais il ne faut pas oublier les Olympiades. Cette immense dalle nous mène au temple bouddhiste de l’Amicale des Theochew que l’on peut visiter après avoir ôté ses chaussures. A la sortie, on découvre les hauts lieux du commerce chinois : l’hyper marché des Frères Tang pour la nourriture et ses canards laqués au « Tang Gourmet » mais aussi pour les objets le «Paris Store », renommé pour ses gratte-pieds. Les deux avenues ne sont qu’une succession de restaurants thaïs, vietnamiens ou chinois, de traiteurs ou de fruitiers exotiques (à voir, av d’Ivry, le Palais des Thés, superbe…).
Tout cela pour arriver place de Vénétie, en face de Notre Dame de Chine où l’on trouve les deux plus grandes fresques : celle sans titre de Pantonio et le Héron Bleu de Stew.
Pour finir après l’effort le repas très apprécié chez Marie Odile et Jean Charles
Vous pouvez aussi retrouver plus de détails sur le parcours du street art sous internet