Les peintres

Dans la deuxième moitié du XIX ème et au début du XX ème une colonie de peintres paysagistes s’installe à Cernay la Ville. Un grand nombre de peintres venaient de Barbizon et de Pont Aven. Le site des Vaux de Cernay rappelle Fontainebleau et la ligne de chemin de fer Paris-Orsay prolongée en 1864 en facilite l’accès. C’est en 1871 que Léon Germain Pelouse s’installe à Cernay la Ville pour 13 ans.C’est un autodidacte qui ne commence à peindre qu’ à 27 ans. Ses œuvres peintes aux Vaux de Cernay lui valent ses premières récompenses. Il a peint plus de 600 œuvres et il sera le chef de file de nombreux artistes français et étrangers.

                                                         Le Ru et les Chaos

Le Ru prend sa source au Perray en Yvelines et se jette dans l’Yvette à Dampierre. On peut remarquer de petites plages de sable qui est du sable de Fontainebleau déposé ici à la période de l’ère tertiaire pendant la formation des Alpes. Le grès est  issu de l’agrégation et la cimentation des grains de sable. L’eau et le vent qui érodent les sols ont détaché des blocs de grès qui se sont brisés et ont formé les chaos.

Les carrières

De 1879 à 1930, le grès des carrières des Maréchaux était considéré comme le matériau idéal pour paver les rues de Paris. En 1879, la production des pavés de grès, des blocs de meulière et du sable s’élève à 10000 tonnes par an. Les carrières employaient à cette époque 225 ouvriers ; c’était la première industrie de la région. En 1930, face à la concurrence des pavés suédois et du bitume, la ville de Paris décide d’arrêter l’exploitation.

L’abbaye

En 1118, une douzaine de moines venus de Savigny obtiennent de Simon II de Neauphle le Château et de son épouse Eve, dame de Cernay, une terre à Bric Essart. D’abord construite en bois, elle est rénovée en pierres en 1145. L’abbé Suger de St Denis et les seigneurs de Maintenon contribuent à son agrandissement et à son succès. Les bâtiments sont abandonnés après la guerre de 11 ans, mais sous François Ier de nombreux abbés apportèrent de nouvelles constructions : une aile renaissance le long du cloitre et un palais abbatial. A son apogée (1226-1245) l’abbaye compte environ 200 moines. Mais après avoir connu les guerres et nombreuses difficultés, il n’en reste plus qu’une douzaine à la révolution. De nombreux propriétaires se succèdent après sa vente aux enchères en 1791. Une partie des bâtiments est alors détruite pour la récupération des pierres. En 1873, Charlotte de Rothschild rachète et restaure le domaine. Cette femme érudite était entourée de nombreux artistes (Bizet, Saint Saëns…..) Pendant la dernière guerre, on installe dans le parc une partie des sculptures de Versailles. A sa vente , l’avionneur Amiot acquiert les bâtiments et les sauve de la ruine. En 1988, Philippe Savy, fondateur du groupe « Hôtels Particuliers » achète le domaine de 65 ha et le transforme en hôtellerie.

Quelques photos de notre  balade